__________________________________________________________________________
Bonjour mes amis. Je voudrais aujourd’hui poursuivre notre entretien sur la méditation vipassanā.
Tout d’abord j’aimerais vous donner une définition très concentrée du mot « vipassanā ». Voici comment je définis ce mot en me basant sur le sens le plus classique du terme : « La méditation vipassanā est un entraînement de l’esprit qui permet d’avoir une pleine conscience pré-conceptuelle de l’impermanence, de l’insatisfaction et de l’absence de soi (ou vacuité) des cinq agrégats pour éliminer les dix empêchements qui enchaînent les êtres vivants au samsāra. Ce processus d’élimination et de développement permet aux méditants d’être libérés de la souffrance et de savoir qu’ils sont libérés de la souffrance. »
C’est une définition très dense mais je vais prendre le temps de la décompresser tout au long de cette retraite. Tout d’abord : que sont les cinq agrégats ? Il y a la forme, les sensations / sentiments, les perceptions, les formations mentales et la conscience sensorielle. Tous nos problèmes ont pour point de départ ces cinq agrégats ; ils ne viennent pas de l’extérieur, ils sont en nous. Nous apprenons donc à les gérer, soit en les éliminant, soit en apprenant à vivre avec. Mieux vaut les éliminer si c’est possible. Si ce n’est pas possible, on apprend à vivre avec et peut-être que dans une prochaine vie on les éliminera mais, dans tous les cas, c’est dans cette vie que l’on commence. N’attendons pas la prochaine vie. Nul ne sait s’il y a une prochaine vie. Nous pouvons y croire de toutes nos forces mais personne n’est revenu pour nous le garantir. Alors faisons tout notre possible pour faire avec ce que nous avons maintenant.
Que savons-nous sur les cinq agrégats ? Très peu, en réalité. Toute notre technologie, nos connaissances en biologie, en physique et en chimie, sont essentiellement axées sur des objets extérieurs, éventuellement pour étudier des animaux morts mais rarement des êtres humains vivants. Quant aux spécialistes qui se penchent effectivement sur les êtres humains vivants, ils sont très peu nombreux et même eux ne sont pas éveillés ! Malgré leurs connaissances sur les êtres humains vivants — sur la vie jusqu’à un certain point — ils ne sont pas libres de la convoitise, de la haine et de concepts erronés sur le soi. Ils ne sont pas libres des dix empêchements.
Donc ce que nous faisons dans la méditation vipassanā, c’est entraîner l’esprit à regarder à l’intérieur de nous et à voir comment les choses se passent dans notre esprit et dans notre corps. Tout au long de cette retraite, nous allons aborder cette étude étape par étape.
Tout d’abord, permettez-moi d’expliquer le but de la méditation, autrement dit pourquoi nous méditons. Différentes personnes méditent pour différentes raisons mais il est important d’avoir un but très précis quand on médite. Je vais vous parler de ce but avec les mots du Bouddha car, quand j’enseigne le Dhamma, j’aime reprendre les paroles du Bouddha en pāli.
Il existe un discours très profond et très détaillé que le Bouddha a donné sur cette pratique de la méditation. Il s’appelle Les Quatre Fondements de l’Attention. Vous avez probablement lu ou entendu parler de ce discours. De nombreux enseignants de méditation s’en servent pour expliquer la méditation vipassanā et chacun l’explique selon sa propre compréhension. Vous en avez donc certainement eu des échos mais je vais vous présenter maintenant la façon dont je comprends ce Sutta.
Dès le début de son discours, le Bouddha parle du but de cette méditation, et il n’en donne pas un mais cinq. Il dit d’abord : Sattānam visuddhiyā — « pour la purification des êtres et pour notre propre purification, nous méditons. » Ensuite : Sokapariddavānam samatikkamāya — « pour dépasser le chagrin et les lamentations, nous méditons. » Le troisième but est : Dukkhadomanassānaū atthaīgamāya — « pour dépasser la souffrance et la déception, nous méditons. » Le quatrième but est : Nāyassa adhigamāya — « pour avancer sur le Sentier, nous méditons. » Enfin le cinquième : Nibbānassa sacchikiriyāya — « pour atteindre la Libération, nous méditons. » Tels sont les cinq buts de la méditation vipassanā énumérés dès le début du Sutta par le Bouddha lui-même. Nous allons les reprendre un par un dans le détail.
Le premier dit : « Pour la purification des êtres et pour notre propre purification, nous méditons. » Vous savez, quand on veut purifier ou nettoyer quelque chose, de nos jours, on utilise beaucoup de détergents à base de produits chimiques. Pour nettoyer la cuisine on a des produits à récurer, pour laver le linge des poudres à laver, et pour se laver soi-même du savon, du shampooing, etc. Mais tout cela est facile à nettoyer parce que c’est à l’extérieur. La saleté est visible, le détergent est tangible — il est facile de laver de cette manière-là. Mais il y a un autre type de purification : la purification de l’esprit.
Pour purifier l’esprit il faut un détergent extrêmement puissant et cela c’est la combinaison de la concentration et de la vision pénétrante de l’attention. Mais ce n’est pas tout ! Il faut utiliser la concentration juste et l’attention juste. Si la concentration et l’attention ne sont pas justes, au lieu de purifier votre esprit, vous allez l’embourber. C’est pourquoi nous devons apprendre dès le départ ce que sont la concentration juste et l’attention juste. Dans l’attention juste, comme je l’ai dit hier, il y a deux composants qui font que l’attention est juste : sampajañña, la claire compréhension, et anupassanā, c’est-à-dire voir les choses au moment où elles sont en train de se produire.
Nous devons aussi comprendre qu’il y a, dans notre esprit, beaucoup de tendances sous-jacentes que l’on appelle en pāli anusaya. Vous vous souvenez que anu signifie « ensemble » ou « en même temps » et saya signifie « sommeil ». Ce sont donc des tendances qui « dorment avec » notre subconscient. Tout au fond de notre subconscient sont entassées différentes couches d’impuretés et, quand une situation se produit — quand les yeux, les oreilles, le nez, la langue, le corps ou l’esprit sont exposés au monde — ces tendances profondément enfouies sont activées. Pour cette raison, on dit que les yeux, les oreilles, le nez, etc. sont des « portes » : c’est par eux que les choses pénètrent en nous et ressortent de nous.
Ce que nous ressentons à l’intérieur passe par nos yeux. Si vous éprouvez de la haine pour quelqu’un, cette haine est perceptible dans le regard que vous portez sur cette personne, il y a du feu qui sort de vos yeux et il est visible que la colère est là, brûlante, à l’intérieur. De même quand vous voyez un objet déplaisant, la colère entre dans l’esprit par les yeux. Inversement, quand l’objet est agréable ou beau, vous ne pouvez en détacher le regard : vous le regardez et le faites entrer dans l’esprit.
Ainsi l’avidité, la soif, le désir profondément enfouis en nous sortent de nos yeux pour capter un objet extérieur puis rapportent l’aspect agréable dans l’esprit par les yeux. Il en va de même avec les autres sens par l’intermédiaire des oreilles, du nez, de la langue et du corps : nos tendances intérieures sortent à travers eux et rapportent des choses dans l’esprit. C’est pourquoi on les appelle des « portes ».
Quand on parle de purification, il faut savoir qu’il y a plusieurs niveaux. Les tendances sous-jacentes dans le subconscient sont un premier niveau. Ensuite les sens entrent en contact avec des objets sensoriels et ce qui est à l’intérieur est remué — c’est un second niveau. Le troisième niveau, le plus grossier, c’est l’expression des sensations ou des sentiments. Par exemple, si l’avidité intérieure ou la colère sont activées, nous pouvons les exprimer par cette porte qu’est la bouche. Ou bien nous pouvons exprimer ce qui a été remué au fond à travers la porte du corps. Donc quand on s’entraîne à se purifier, on doit s’entraîner à ces trois niveaux : d’abord au niveau du corps, ensuite dans l’état actif et puis dans l’état passif de ces tendances sous-jacentes. Et tout ceci implique les cinq agrégats : la forme, les sensations et sentiments, les perceptions, les pensées et la conscience sensorielle.
Ces trois niveaux ont un nom :
- Le premier niveau d’entraînement, le niveau grossier de la manifestation, s’appelle sīla c’est-à-dire « moralité » ou « discipline ». Nous apprenons à discipliner notre corps pour qu’il ne viole pas ces principes.
- Le second niveau s’appelle samādhi ou « concentration » : nous apprenons à développer notre concentration pour que, quand les tendances sous-jacentes sont stimulées, nous soyons en mesure d’apaiser l’agitation intérieure.
- Le niveau le plus profond est l’attention : nous utilisons l’attention pour éliminer ces tendances sous-jacentes appelées anusaya.
Voilà comment nous parvenons à nous purifier. La purification passe par trois étapes : la première est au niveau de la discipline, la seconde au niveau de la concentration et la troisième au niveau de l’attention. C’est donc ce que nous allons développer et nous entraîner à faire tout au long de cette session. Il y a un livre de neuf cents pages environ intitulé Visuddhimagga, c’est-à-dire « La Voie de la Purification » en pāli, qui est un commentaire des enseignements du Bouddha sur le processus de purification, subdivisé en de multiples étapes très détaillées, mais je ne vais pas entrer dans tous ces détails.
Le Bouddha a appelé cette pratique « la seule voie directe pour se purifier ». Quand on dit que quelque chose est direct, cela sous-entend qu’il existe aussi une voie indirecte ; mais les voies indirectes prennent du temps, tandis que les voies directes sont plus courtes et plus rapides. Il y a un autre problème : quand on ne comprend pas la voie directe, on peut la transformer en voie indirecte et c’est ce que font beaucoup de gens en utilisant de mauvaises méthodes. C’est pourquoi j’insiste, dès le début, pour que les méditants n’utilisent pas de mots.
Quand on utilise des mots, une étiquette, on complique les choses ou bien la pratique devient trop longue pour atteindre un résultat. Imaginons que vous ayez mal à la tête. Avez-vous besoin de répéter « mal de tête, mal de tête, mal de tête » ? Vous ressentez le mal de tête, vous savez ce que c’est. Tout ce qu’il y a à faire c’est être attentif au mal de tête. A partir de là, vous pourrez observer s’il s’intensifie ou s’il diminue, s’il dure ou s’il cesse rapidement — et vous pouvez le voir très clairement, très directement. Le Bouddha a dit cela sans ambiguïté. Il a employé l’adjectif sanditthiko qui signifie « visible directement ». Nos expériences sont directement visibles à notre esprit.
Nous entraînons donc l’esprit sans utiliser de concepts et d’idées de façon à voir directement ce dont nous faisons l’expérience. Et pour voir cela directement il faut avoir une certaine discipline. Sans discipline, l’énergie se disperse et quand l’énergie est dispersée il nous faut beaucoup de temps pour rassembler l’énergie nécessaire pour concentrer notre esprit sur ce qui se passe dans l’instant. En pāli on appelle cette discipline samvara.
Il y a cinq types de discipline. L’une s’appelle sīla samvara, ce qui signifie « s’abstenir par la discipline ». Sīla a deux aspects : l’un est dans l’abstention — cesser de se comporter de manière négative, mauvaise ou obsessionnelle —, et l’autre est dans l’observance — développer les vertus opposées.
Il y a deux mots en pāli pour cela. D’abord vāritta qui signifie « s’abstenir ». Par exemple, l’autre soir quand vous avez pris les Cinq Préceptes, vous avez dit : « Pānātipātā veramani sikkhā-padam samādiyāmi », c’est-à-dire : « Je m’engage à m’entraîner à m’abstenir de tuer ». Donc, dans un premier temps, on s’abstient — veramani vient du mot vāritta. Et puis il y a cāritta qui signifie « faire quelque chose ». Donc après s’être abstenu de faire quelque chose de négatif, on fait une action positive. Par exemple, s’abstenir de tuer n’est pas suffisant ; il faut une action positive pour maintenir ce principe. C’est pourquoi nous commençons toujours notre méditation avec la pratique de mettā qui permet de développer une amitié bienveillante envers tous les êtres vivants. Donc d’abord s’abstenir et ensuite agir positivement, tels sont les principes de moralité destinés à nous retenir — sīla samvara.
L’autre aspect est khanti samvara — khanti signifie « patience ». Nous sommes devenus impatients alors nous commençons par nous entraîner à la patience. C’est une chose que les méditants doivent absolument se rappeler. Il y en a qui espèrent atteindre l’Eveil dès leur première méditation ! Ils viennent à une retraite et puis ils s’en vont en se disant : « J’ai participé à une retraite et je n’en ai rien obtenu. » Mes amis, une retraite, ce n’est pas suffisant. Soyez patients. Recommencez encore et encore ! Donc cesser d’être impatient est un aspect, et développer la patience en est un autre. C’est encore une chose que l’on apprend en méditation : quand on médite il faut être patient — patient pour supporter la douleur, patient avec les difficultés, patient avec l’esprit qui s’égare, patient avec les bruits qui nous parviennent. Il faut de la patience pour supporter tout cela.
La troisième partie de la discipline s’appelle viriya samvara. Viriyasignifie « faire un effort ». D’une part il faut s’abstenir d’être paresseux et d’autre part, développer l’effort, faire l’effort de pratiquer. Donc développer l’énergie pour pratiquer la méditation est aussi une discipline. Développer l’énergie ne signifie pas devenir physiquement hyperactif. Quand on est actif physiquement, il arrive que l’on ne puisse pas rester en place et encore moins pratiquer avec patience. On s’agite, on remue, on bouge, on se tourne, etc. Ce n’est pas le type d’énergie dont je parle. Ici le mot « énergie » se réfère à une énergie psychique, une énergie mentale, la détermination de continuer la pratique. Nous en parlons dans notre méditation mettā : « Puissé-je avoir aussi la patience, le courage, la compréhension et la détermination pour affronter et surmonter les inévitables difficultés, problèmes et échecs de la vie. »
La quatrième discipline s’appelle ñāna samvara. Cela signifie que nous ne devons pas permettre à l’esprit d’être dans la confusion — cela c’est l’aspect restrictif. Quant à l’aspect positif, c’est faire notre possible pour avoir l’esprit clair, pour avoir une vision pénétrante des choses car avec cette vision nous pouvons nous discipliner. Nous devons donc avoir l’esprit très clair pour pouvoir nous discipliner.
Enfin la cinquième et dernière discipline s’appelle sati samvara. Nous avons manqué d’une réelle attention toute notre vie et, de ce fait, nous sommes très indisciplinés, nous faisons toujours des erreurs, nous disons ce qu’il ne faut pas dire, faisons ce qu’il ne faut pas faire et pensons ce qu’il ne faut pas penser. Nous devons donc cesser de nous comporter ainsi et développer l’attention pour avoir la parole juste, l’action juste et la pensée juste.
Telles sont les cinq étapes de la discipline. Dans la méditation de l’attention, ces étapes sont aussi des auxiliaires. Ce sont les pivots de notre méditation.
Ensuite nous nous entraînons à « voir le corps dans le corps ». Que signifie cette expression ? Peut-on voir le corps à l’extérieur du corps ? C’est toujours dans le corps que nous voyons le corps ! Mais cette phrase a un sens tout à fait particulier. Elle signifie que, quand nous portons notre attention sur un certain aspect du corps physique, nous devons isoler celui-ci de tous les autres.
Par exemple, l’attention au corps se divise en six groupes et chacun de ces groupes est encore subdivisé. Le premier s’appelle « l’attention à la respiration ». Dans ce discours particulier, la partie sur l’attention à la respiration est très brève et elle se divise en quatre. Il y a d’abord l’observation de l’inspiration et l’observation de l’expiration. Ensuite l’observation de la longueur de chaque inspiration et l’observation de la longueur de chaque expiration. Ensuite on observe la détente de la respiration quand on inspire et on observe la détente de la respiration quand on expire. Enfin on est conscient de l’ensemble du « corps de la respiration » en inspirant et on est conscient de l’ensemble du « corps de la respiration » en expirant. Ainsi la respiration se divise en quatre paires et chaque partie est une partie du corps dans le corps.
Par exemple, inspirer est une partie de l’ensemble du corps de la respiration ; expirer est une autre partie de l’ensemble du corps de la respiration. En conséquence, connaître une inspiration c’est voir le corps dans l’ensemble du corps de la respiration. Et si on est attentif quand on respire, on voit l’ensemble de l’inspiration très clairement. C’est ce que le Bouddha voulait dire quand il a dit : « voir le corps dans le corps » ; c’est voir cette très petite fraction de l’inspiration séparément du reste du processus de la respiration. Ce n’est que si l’on y porte une attention pleine et entière que l’on peut isoler cette partie du tout.
On peut voir aussi que tous les cinq agrégats se retrouvent dans une seule inspiration. En effet, la respiration est une forme, un corps, puisqu’elle se compose de l’élément terre, de l’élément air, de l’élément eau et de l’élément feu. Ensuite, dans cette petite inspiration, on peut voir que l’on éprouve une sensation — le second agrégat. Dans cette petite inspiration, on peut voir la perception parce que mentalement on perçoit la respiration — c’est le troisième agrégat. Et cette petite inspiration est faite avec intention — on a donc le quatrième agrégat. Enfin, pendant cette brève inspiration, on est pleinement conscient, de sorte que la conscience sensorielle, le cinquième agrégat, est également présente.
Dans ma définition de vipassanā, j’ai dit que c’était « voir l’impermanence, l’insatisfaction et l’absence de soi des cinq agrégats ». Or dans cette petite inspiration isolée, on peut voir l’impermanence du « corps » ou de la « forme » de la respiration. La sensation que l’on éprouve quand on inspire est aussi impermanente. La perception que l’on a entre le début et la fin de l’inspiration change, donc la perception est également impermanente. L’intention que l’on a d’inspirer ne peut pas être maintenue, elle change quand l’inspiration change. Enfin on est conscient d’inspirer et cette conscience change aussi quand l’inspiration change. On peut donc voir l’impermanence des cinq agrégats dans une seule inspiration isolée.
Comment y voir l’insatisfaction maintenant ? Quand on inspire on se sent très bien, mais malheureusement cela ne dure pas. Très vite, il va falloir expirer. Donc l’inspiration n’est pas satisfaisante.
Quant à l’absence de soi, nous observons que nous n’avons aucun moyen de maintenir le côté plaisant de l’expérience, la sensation agréable, le sentiment de bien-être que donne l’inspiration au début parce que la nature nous impose d’expirer ensuite. C’est ainsi que nous comprenons qu’il n’y a pas de « moi » qui contrôle la situation.
Le Bouddha a dit : « Quand on voit le corps dans le corps, on voit l’impermanence, l’insatisfaction et l’absence de soi. » Ici le « corps » est ce petit instant de respiration, c’est le corps de la respiration et nous y retrouvons bien ces trois caractéristiques.
Mes amis, il s’agit là d’un très beau discours du Bouddha, très détaillé, mais nous devons nous arrêter à présent. Je continuerai demain.